Le licenciement
Le licenciement est une forme de rupture unilatérale du contrat de travail à l’initiative de l’employeur.
Il donne généralement lieu au versement d’éléments de rémunération soumis, ou pas, aux cotisations et contributions de Sécurité sociale.
Toutefois, le licenciement peut intervenir dans plusieurs situations (pour motif personnel ; pour motif économique ; dans le cadre d’un plan de sauvegarde pour l’emploi…).
Dans chaque cas de figure, les sommes éventuellement versées au salarié licencié obéissent à des règles d’assujettissement différentes et particulières.
L’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement
Dans tous les cas de licenciement, l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement (c’est-à-dire, prévue par la convention collective de branche, l’accord professionnel ou interprofessionnel) constitue un droit minimal pour l’ensemble des salariés.
Cette indemnité recouvre l’ensemble des indemnités dues à titre obligatoire par l’employeur en application du code du travail, sous réserve de dispositions plus favorables prévues par une convention collective de branche, un accord professionnel ou interprofessionnel.
Elle est exclue de l’assiette des cotisations et contributions dans la limite de 2 plafonds annuels de la Sécurité sociale.
Les indemnités dont le montant dépasse 10 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale sont totalement assujetties à la CSG-CRDS. Sinon, une exonération s'applique dans la limite du montant de l'indemnité fixé par la convention collective, l'accord professionnel ou par la loi.
Sont éligibles à cette indemnité, les salariés :
- en contrat à durée indéterminée et licenciés pour un motif autre qu’une faute grave ou lourde ;
- comptant au moins 8 mois d’ancienneté ininterrompue dans l’entreprise à la date de la notification du licenciement. Les fractions d’années incomplètes entrent également en ligne de compte.
Pour en savoir plus, consultez le dossier sur les indemnités de licenciement.