La retraite progressive

La retraite progressive permet l’ouverture du droit à une pension de retraite pour les salariés ayant atteint l’âge du départ diminué de deux ans (sans pouvoir être inférieur à 60 ans) tout en travaillant à temps partiel. Ainsi, jusqu’à leur départ effectif à la retraite, les salariés concernés bénéficient d’une fraction de leur pension (retraite de base et complémentaires).

Par exemple : un assuré né en août 1955, dont l’âge légal pour obtenir une retraite est fixé à 62 ans, peut demander une retraite progressive au plus tôt à 60 ans, soit à compter du 1er septembre 2015.

Pour en bénéficier, l’assuré doit pouvoir justifier d’au moins 150 trimestres d’assurance vieillesse, tous régimes de retraite obligatoires confondus.

La retraite progressive permet ainsi aux salariés de travailler à temps partiel tout en percevant une fraction de leur retraite. Cette fraction est égale à la différence entre 100 % et la quotité de travail à temps partiel par rapport à la durée du travail à temps complet dans l’entreprise (la quotité de travail à temps partiel ne doit pas être inférieure à 40 %, ni supérieure à 80 %).

Par exemple : pour un salarié qui travaille à 70 % d’un temps complet, la fraction de pension qui lui sera versée au titre de la retraite progressive sera égale à 30 % de la pension entière à laquelle il a droit, à cette date.

Le salaire perçu pour l’activité exercée à temps partiel continue d’être soumis aux cotisations et contributions.

Bon à savoir

Vous êtes tenu d’informer votre salarié qui opte pour la retraite progressive, de la possibilité de cotiser à l’assurance vieillesse comme s’il travaillait à temps plein.