Les versements par l’employeur
L’entreprise a la possibilité de prévoir un versement complémentaire, limité à 16 % du montant annuel du plafond de la Sécurité sociale et ne pouvant excéder le triple de la contribution du salarié.
Le plafond d’abondement s’applique globalement aux versements de l’employeur au Perco et, le cas échéant, aux sommes qui, à l’initiative du salarié, sont transférées du compte épargne-temps (CET) vers le Perco et correspondent à un abondement en temps ou en argent de l’employeur au CET.
Cette enveloppe d’abondement est distincte de celle du PEE.
Le règlement du Perco peut prévoir que, lors de l’adhésion au Perco, l’entreprise peut effectuer, de sa propre initiative un versement initial, même en l’absence de contribution du salarié.
Ce versement initial de l’entreprise bénéficie à l’ensemble des adhérents qui satisfont aux conditions d’ancienneté éventuellement prévues par le règlement du plan. Son montant, éventuellement modulé dans les conditions prévues par le règlement, ne peut excéder 1 % du montant annuel du plafond de calcul des cotisations de Sécurité sociale.
Depuis le 1er janvier 2016, les employeurs ont également la possibilité d’effectuer des « versements périodiques unilatéraux » sur un plan d’épargne collectif pour la retraite à condition que :
- le règlement du Perco prévoit cette possibilité ;
- les versements périodiques unilatéraux respectent le principe de non-substitution au salaire et soient attribués de manière uniforme à l’ensemble des salariés.
Le montant total des versements périodiques et de l’éventuel versement d’amorçage (voir plus haut), ne peut pas dépasser 2 % du montant annuel du plafond de la Sécurité sociale
Ces versements sont pris en compte pour apprécier :
- le plafond global d’abondement de 16 % du plafond par an et par salarié ;
- le plafonnement des sommes versées par l’employeur au triple de la contribution du bénéficiaire.
Les abondements de l'employeur aux Perco sont soumis à la CSG, à la CRDS ainsi qu'au forfait social (au taux de 20 % ou de 16 % selon les cas). Ces contributions sont recouvrées en même temps et selon les mêmes modalités que les cotisations sur salaires.
Toutefois, le forfait social n’est pas dû sur l’abondement de l’employeur dans les entreprises qui ne sont pas tenues de mettre en place un accord de participation (entreprises de moins de 50 salariés).